Chaînes de valeur

Redynamisation des chaines de valeur ajoutée poisson et crevette

ATELIER DE VALIDATION DE LA STRATEGIE ET D’ELABORATION DE PLAN D’ACTIONS DES FILIERES POISSON ET CREVETTE DU 08 AU 10 JUIN 2011.

Le Secrétaire Général du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche étant occupé, l’allocution d’ouverture a été prononcée par le Directeur Général CeRPA Atlantique. Dans son allocution d’ouverture, il a souhaité la bienvenue aux participants et a rappelé l’objet de l’atelier tout en mettant l’accent sur l’importance capitale que cet atelier va porter sur la redynamisation de la filière halieutique.Il a ensuite laissé la parole à M. Aimé TCHOBO de la Direction de la Prospective et de la Programmation du Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (DPP-MAEP) qui a fait une introduction afin de mettre tout le monde au même niveau d’information. Cette introduction comporte :

  • L’approche Value Links,
  • Les CVA retenues suite à l’atelier du 20 décembre 2010.

Ensuite la consultante du cabinet qui a réalisé le document intitulé « ANALYSE ECONOMIQUE DES CHAINES DE VALEURS DES FILIERES HALIEUTIQUES POISSON ET CREVETTE » a présenté le document. Des suggestions, interrogations ont été posées après la présentation. Soulignons que le document a considéré la chaine de valeur ajoutée poisson (les espèces tilapia et claria), la chaine de valeur ajoutée  crevette (seulement l’espèce penaeus notialis et non celle penaeus monodon a été retenue pour la réalisation du document) puis la chaine de valeur ajoutée langouste vivante.

Pour mieux comprendre les raisons de l’exclusion de l’espèce penaeus monodon alors que c’est elle qui fait vivre l’une des entreprises d’exportation de crevettes sur le marché européen et chinois (DIAX Sarl), M. COMMETE Augustin répond que c’est depuis le premier atelier (celui du 20 décembre 2010) que le choix a été fait et que la langouste vivante dégage plus de valeur ajoutée que la crevette penaeus monodon.

Et M. VIDEGLA Euloge renchérit en disant qu’on ne change pas la règle d’un jeu au cours du jeu.
Le reste des travaux a continué au sein des groupes  constitués selon les chaines de valeur ajoutée retenues. Nous avons :

  • Groupe n°1 : CVA tilapia frais et fumé pour le marché local
  • Groupe n°2 : CVA clarias frais et fumé pour le marché nigérian
  • Groupe n°3 : CVA langoustes vivantes et crevettes congelées pour le marché européen
  • Groupe n°4 : CVA crevettes fumées pour le marché local et régional.

Après les travaux de groupe qui ont occupé la plus grande partie du temps prévu pour l’atelier, il a été procédé aux exposés des groupes suivi de suggestions et questions.
Afin de finaliser les travaux de groupe, l’étude économique, la rédaction et la diffusion du rapport général et final de l’atelier, l’élaboration des programmes/projets (poisson, crevette, langouste) et la mise en œuvre des actions à travers des financements, un groupe de coordination nationale CVA poisson+ crevette a été mise sur pied. Ce groupe de coordination nationale CVA poisson+crevette est composé de :

  • Deux personnes issues  des sociétés qui fournissent les intrants à cette filière
  • Quatre personnes issues des organisations intervenant dans le maillon producteur primaire
  • Deux personnes issues des sociétés qui commercialisent les produits halieutiques
  • Deux personnes issues des sociétés exportatrices des produits halieutiques

Ce groupe de coordination nationale  devra être convoqué dans les plus brefs délais par la Direction des Pêches afin de démarrer les activités.
Rappelons que la filière poisson et crevette fait partie intégrante des filières prioritaires du Plan Stratégique de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) car la pêche contribue en effet pour  environ 3% au Produit Intérieur Brut (PIB) national et reste une activité importante au sud Bénin. Elle occupe environ 25% de la population agricole active et alimente l’essentiel de la consommation du poisson (plus des 2/3).

Figure 1 : Évolution des exportations de la langouste frais sur le marché européen
(Source : Réalisée avec les statistiques de la DP)

Figure 2 : Evolution des productions des espèces concernées par les CVA étudiées sur les cinq dernières années
(source : Réalisée avec les statistiques de la DP)

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