L’utilisation des sacs plastiques: un poison lent pour l’environnement et pour la sécurité alimentaire

L’utilisation des sacs plastiques date de très longues années au Bénin. Ils facilitent le transport des biens, aident les femmes pour les emplettes, facilitent la conservation des aliments et la combustion du charbon de bois…

Les sachets sont fabriqués avec les dérivés du pétrole : les polypropylènes et les polyéthylènes. Pour obtenir la couleur du sachet, on y ajoute du souffre et des métaux lourds comme le plomb. La combustion des sacs plastiques entraine le dégagement de la dioxine. C’est un gaz qui est source de cancer de poumon, de peau, de gorge, etc.

Pour ceux qui sont exposés à ce gaz, il cause la mort des cellules au cours de la production des gamètes : tout pour être stérile. Mais force est de constater qu’une pratique se développe de jour en jour : c’est l’utilisation des sacs plastiques pour faire le feu du charbon de bois. «Je les utilise pour faire mes emplettes et je m’en sers également pour faire le feu avec le charbon de bois. Ils sont très pratiques et me permettent de faire beaucoup d’économie. Je ne sors plus un seul franc pour acheter du pétrole avant de faire la cuisine», explique Huguette Akpovo, mère de six enfants, rencontrée à Dantokpa, marché international de Cotonou.« Que pouvons-nous faire sans les sacs plastiques!», soupire- t-elle ».

Un autre danger est celui de la pollution de l’environnement. Tenez- vous tranquilles, l’utilisation de ces sachets ou sacs plastiques durent en moyenne 20 minutes mais sa dégradation dure au moins un siècle. Ce qui a des conséquences comme :

Le Rwanda a compris si tôt, qu’il a déjà interdit depuis cinq ans l’utilisation des sachets plastiques. Quant au Benin, envahi par ces objets surtout que nous sommes à côté d’un pays qui en est un grand producteur, il attend toujours que les partenaires financiers viennent d’abord élaborer des projets de loi.
Où sont les associations de défense des consommateurs ? que pensent nos autorités politiques de cette situation ? Sommes-nous plus intelligents que le Rwanda ?

Quitter la version mobile