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Intoxication alimentaire aux croupions de dinde

Les croupions de dinde communément appelés « ADÔKOUNGBINOU », produits reconnus très dangereux à la consommation continuent de couler à flot au Bénin.

Qu’il vous souvienne que par Arrêté Interministériel n°347/MCAT/MDRAC/MSP/CAB/DCE/DCI du 24 décembre 1990, portant interdiction d’importation et de commercialisation des croupions de dinde en République du Bénin, le gouvernement a interdit l’importation et la commercialisation des croupions de dinde sur le territoire national. Parce que ses dérivés de dinde sont reconnus comme des produits impropres à la consommation. C’est un poison pour les humains. Mais force est de constater que de nos jours, ces produits prohibés pullulent sur les étalages dans nos différents marchés, au nez et à la barbe des autorités compétentes surtout la commission anti-fraude logée au Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC). A Dantokpa, St Michel à Cotonou comme au niveau des frontières terrestres du Bénin sans oublier les marchés intérieurs du pays, les croupions de dinde sont vendus comme des petits pains.

Sur ces images, vous constatez avec nous que cette viande est vendue juste à côté d’une école primaire publique non loin de gbèdjromèdé où les enfants lors de la récréation avec 100FCFA s’en gavent en compagnie du pilon. Imaginez que leurs instituteurs et institutrices en font la commande ! Pour des adultes qui viennent s’en gaver, ils en prennent jusqu’à 1000FCFA.

Interrogé, un enfant dit : « non seulement la viande est moins chère mais je ne vois pas en quoi cela peut tuer car c’est doux et les grandes personnes en mangent ». Interrogé, un adulte répond : « je mange cette viande il y a fort longtemps et je n’ai jamais souffert de quoique ce soit dans ma vie ».

Qu’il vous souvienne la descente de la direction du commerce intérieur  le 20 juin 2012 à Cotonou dans les supermarchés tel que la pâtisserie « Les trésors doux » où des produits impropres à la consommation ont été dénichés et saisis à la grande désolation de Aimé Mouzouvi, un client fidèle. « Je regrette d’avoir constaté qu’il y a des produits périmés alors que j’étais ignorant. A la maison, je vais prendre le temps pour vérifier la date de péremption des produits que j’ai achetés. Comme c’est une blanche qui est la propriétaire des lieux, c’est supposé qu’elle doit être réglementaire plus que nous noirs « , s’indigne-t-il.

Où sont les nombreuses associations de protection des consommateurs ? En tout cas les hôpitaux nous attendent.

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