Le palmier à Huile: une chaîne de valeur ajoutée, en panne de valeur

La culture du palmier à huile au Benin revêt une importance historique. C’est depuis le temps du roi GUEZO (1818-1858) que cette culture a commencé faisant du Bénin (Dahomey dans le passé) le premier pays exportateur d’huile de palme en Afrique. Mais force est de constater que le Bénin a perdu cette place depuis fort longtemps bien que des chercheurs et des institutions de recherche comme le CIRAD aient trouvé des espèces à haut rendement communément appelées « les palmiers sélectionnés ».
Bien que le gouvernement de BONI YAYI ait fait de ce secteur une chaine de valeur ajoutée dans le plan stratégique de relance du secteur agricole (PSRSA), de sérieux problèmes continuent de miner  ce secteur. Ces problèmes sont plus d’ordre social que technique :

  1.     La coopérative de Agonvy qui fait 11.2OO hectares,
  2.     La coopérative de Hinvi qui fait 8.700 hectares,
  3.     La coopérative de Houin-Agamè qui fait 5.100 hectares.

Par ailleurs, au Bénin  nous n’avons que des unités de type artisanal ou semi-artisanal qui se chargent de la transformation des régimes en huile de noix de palme et en huile de noix palmiste. Ce qui ne permet pas d’optimiser la production. Seule l’usine FLUDOR BENIN SA fabrique à l’échelle industrielle de l’huile de noix palmiste. Mais la matière première est importée du Ghana.

Au vue de tout cela, un mouvement dénommé MODES (Mouvement de Développement Social) dont le président est M. Pascal Todjinou a vu le jour invitant hier le ministère de l’élevage, de l’agriculture et de la pêche via son secrétaire général à réfléchir sur la question du  développement du palmier à huile au Benin.

Allons-nous attarder encore sur des séminaires ou à la création d’autres mouvements avant de passer à l’action ? En quoi aujourd’hui le Benin est le premier exportateur depuis qu’il a perdu sa place au niveau du palmier à huile ?

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